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KUNSTHALLE MARCEL DUCHAMP | THE FORESTAY MUSEUM OF ART hello@akmd.ch

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Valérie Mannaerts
TENDER VESSEL

June 29, 2024 to August 31, 2024
Opening times : 24/24, from Mondays to Sundays

TEDNER VESSEL (eng)

One of Valérie Mannaerts artistic question is the evocative power of objects, the possible stories they contain, what they hide or suggest about our actions or the ages of humanity. The canvas shoes that the artist has sewn together hark back to childhood, or perhaps to that in-between age when we are preparing to leave one world for another. Sketched shoes, as vulnerable as the yellowed tutu of Degas’ Dancer, contrasting with the patinated, unchanging, heavy bronze inside. They evoke a lost time, an absence, even a certain destitution, while what they contain suggests wealth and eternity. They are thus inevitably marked by the passage of time, and are displayed here as relics, witnessing the existence of anonymous beings.
On the lower floor, the pastry transposed into bronze reverses the value of the object, giving it a durability it does not have. The piece is inspired by resin dishes – often seen in Japan when displaying food – but also alludes to the ritual of passing on a gesture repeated over generations.
Julie Enckell

Valérie Mannaerts (*1974, lives and works in Brussels and Geneva) is a sculptor and painter. Her work, which takes the form of installations and scenographies, question the status of objects. Her work, reminiscent of surrealist, and later feminist, concerns about material culture and image, corporeality and states of consciousness. Using a variety of materials, she creates hybrid, undisciplined sculptures and paintings in which she questions the relationship between organic and inorganic forms. In her work, Valérie Mannaerts explores the work of art as a site of freedom, resistance and invention.

TENDER VESSEL (fr)

Il y a, parmi les questionnements artistiques de Valérie Mannaerts, celui de la puissance évocatrice des objets, ce qu’ils contiennent de récits possibles, ce qu’ils cachent ou suggèrent de nos gestes ou des âges de l’humanité. Les chaussures en toiles que l’artiste a cousues renvoient ainsi au temps de l’enfance, ou peut-être à cet âge de l’entre-deux, où on s’apprête à quitter un monde pour un autre. Des chaussures esquissées, aussi vulnérables que le tutu jauni de la Danseuse de Degas, et qui contrastent avec le bronze patiné, immuable et lourd, logé à l’intérieur. Elles évoquent un temps perdu, une absence, un certain dénuement même, alors que ce qu’elles renferment suggère au contraire la richesse et l’éternité. Elles sont ainsi inévitablement marquées par le passage du temps, et sont exposées ici comme des vestiges, témoins de l’existence d’êtres anonymes.
À l’étage inférieur, la pâtisserie transposée en bronze renverse la valeur de l’objet et lui confère une durabilité qu’il n’a pas. La pièce s’inspire ici des plats en résine ­– que l’on voit souvent au Japon, lorsqu’il s’agit de présenter des aliments en vitrine – mais fait aussi allusion au rituel de transmission d’un geste répété au fil des générations.
Julie Enckell

Valérie Mannaerts (*1974 vit et travaille à Bruxelles et à Genève) est sculptrice et peintre. Son travail, qui se déploie comme des installations ou des scénographies, questionne le statut des objets. Son travail rappelle les préoccupations surréalistes, et plus tard féministes, concernant la culture matérielle et l’image, la corporéité et les états de conscience. En utilisant divers matériaux, elle crée des sculptures et des peintures hybrides, indisciplinées, dans lesquelles elle questionne la relation entre les formes organiques et inorganiques. Dans son travail, Valérie Mannaerts explore l’œuvre d’art en tant que site de liberté, de résistance et d’invention.


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